BCE: L’attentat nous rappelle que nous avons plusieurs problèmes
«Nous avons cru que le terrorisme a été éradiqué, mais en vérité nous espérons qu'il ne nous éradiquera pas, a déclaré Béji Caïd Essebsi, président de la République suite à l'attentat suicide qui a eu lieu ce lundi 29 octobre 2018 à l'avenue Habib Bourguiba. A un certain moment nous avons oublié qu'il y a plusieurs problèmes en Tunisie. Le contexte actuel nous a fait oublier certains problème et le souci de répondre aux réclamations légitimes des tunisiens. Ce qui s'est passé est tragique. C'est toujours les forces de l'ordre qui payent le prix du sang».
Qualifiant le climat politique de "malsain", Caïd Essebsi a estimé que les politiques et les responsables des partis sont "préoccupés par la course au pouvoir". D’après lui, " ces querelles ne doivent pas détourner notre attention des vrais défis auxquels nous sommes confrontés. C'est ce genre d'épreuves qui devrait susciter l’intérêt des politiques et des dirigeants des partis ", a-t-il encore dit.
Béji Caïd Essebsi a indiqué que «la Tunisie n’est pas épargnée de ce qui se passe dans le monde comme c’était le cas récemment au Etats-Unis. Sauf qu’en Tunisie le terrorisme et la violence ne font pas partie de notre culture », a conclu le président de la République qui se trouve actuellement à Berlin pour participer à la conférence “Compact with Africa” sur le partenariat du G20 avec l’Afrique.